Reunión del 31-01-12 - Conditions d'entrée et de séjour en France et en Argentine.



Nuestra reunión del mes de Enero tuvo lugar en el marco de las “comisiones abiertas” del Colegio de Abogados de París (sub-comisión América Central y Latina) el día martes 31/1/12 de 19 a 21 hs en la Maison du Barreau.

En esta reunión,
Déborah Roilette & Constance Ambroselli
expusieron en francés sobre siguiente tema :
« Etude comparée des conditions d'entrée et de séjour en France et en Argentine »

Reunión del 06-12-2011 - Cena de fin de año


La ya tradicional cena de fin de año del Forum Franco-Argentino de Abogados tuvo  lugar el martes 6/12/11 a las 20.30 hs en el


Restaurant Tango (77, rue Mouffetard - 75005 Paris)

contando con la animada presencia de numerosos integrantes del Fórum e invitados.

Reunión del 29-11-2011 Sucesiones Internacionales (Maison du Barreau)


El día martes 29 de noviembre de 2011 tuvo lugar nuestra reunión mensual en la Maison du Barreau (Colegio de Abogados de París)  en el marco de una "Comisión Abierta" propiciada por la Comisión Mixta Internacional,  con la participación de la Sub-Comisión América Central y Latina y de la Comisión de Patrimonio y Fiducia. La moderación y coordinación estuvo a cargo de Me. María-Beatriz Burghetto.


En esta reunión

Victoria Alvarez-Le Mentec, Véronique Moissinac-Massénat y Alfredo Dall’Ara

disertaron sobre el tema

« Règlement et fiscalité des successions internationales »

(Regulación y régimen fiscal de las sucesiones internacionales)



Las disertaciones tuvieron lugar  en francés y se desarrollaron en tres partes que se detallan a continuación.


En la primera parte,

Alfredo Dall'Ara
Avocat au Barreau de Tucumán (Argentine)
D.E.A. Droit International (Paris 2)
 D.E.S.S. Administration des Entreprises MBA-CAAE - (IAE  Paris)
Admis à l'examen d'équivalence art. 100 (EFB Paris)


Disertó sobre el tema

Successions Internationales: La question du droit applicable


Synthèse


Les successions Internationales: La question du droit applicable

Notre sujet concerne les successions comportant des éléments de extranéité. Ceux-ci concernent entre autres la personne du défunt (par exemple, défunt non-résident), les bénéficiaires (héritiers, légataires) ou la situation des biens. Sous certaines conditions, ces éléments d'extranéité deviendront des facteurs de rattachement avec divers droits étrangers. Nous en évoquerons trois: la nationalité du défunt, son dernier domicile et les lieux où se trouvent ses biens au moment du décès.

La question du droit applicable se pose si ces critères ne s'alignent pas. Les problèmes surgissent en raison de la diversité de règlementations nationales en matière successorale  (règles de dévolution, quotité disponible, réserves, forme des testaments, etc.), donc, des expectatives et des solutions différentes pour le même cas d'espèce selon que l'on applique la loi d'un pays ou d'un autre.

Cette diversité entraîne des questions connexes: l'éventualité et le sort de la "professio iuris", les conséquences du "forum shopping" en matière successorale et, par là même, la question du "fraude à la loi". Ceci nous conduit à la prise en compte de la notion d'ordre public national ou international. Et même si la loi applicable a la succession est désignée, subsistent les questions du droit applicable aux questions préalables  et  de la loi applicable à la qualification (définition et portée) des concepts et des situations juridiques concernés.

Les réponses a la recherche du droit applicable se trouvent dans le Droit International Privé (DIPr). Or chaque entité souveraine ayant son propre système de DIPr, la diversité des droits applicable au fond se double encore d'une nouvelle diversité: celle des règles de conflit de chaque pays.

Il existe deux grands systèmes:

D'une part, les systèmes dits "unitaires" qui prônent l'application d'une seule loi à l'ensemble de la succession, même si les biens se trouvent dans des pays divers. Il existe  deux variantes selon le pays: loi de la nationalité du défunt (règle de conflit utilisée en Allemagne, entre autres) ou  loi du dernier domicile du défunt (règle de conflit appliquée aux Pays Bas, entre autres).

D'autre part, les systèmes dits "scissionnistes", qui distinguent la loi applicable à la succession sur les meubles (loi du dernier domicile du défunt) et la loi applicable à la succession sur les immeubles (loi de la situation des biens  ou "lex rei sitae"). Il y aura ainsi autant de lois applicables (éventuellement autant de successions) que de lieux de situations des biens.

En Europe, l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie, entre autres, ont établi des systèmes unitaires. En revanche, la France, la Belgique la Grande Bretagne et d'autres pays, ont institué des systèmes scissionnistes. Du côté de l'Amérique Latine, en Argentine, le classement dans l'un ou l'autre système est controversé. On accepte en général qu ce pays a institué, via son Code Civil, un système unitaire (loi du dernier domicile du défunt), mais, en raison des nombreuses exceptions consacrées par la jurisprudence, le système se serait rapproché, en pratique, d'une solution scissionniste. A son tour, les Traités de Droit Civil International de Montevideo de 1889 et 1940 (liant plusieurs pays de l'Amérique Latine, dont l'Argentine, le Paraguay et l’Uruguay), ont établi  un système scissionniste intégral (lex rei sitae, sans distinction du type de bien concerné)

La disparité des droits de fond en matière successorale obéit à l'évolution historique et politique de chaque pays, à leurs conceptions sur la famille, voire aux prises de position étiques et philosophiques que leur sont propres. Du fait de cette forte corrélation entre norme et société, on estime que l'uniformisation des droits successoraux n'est pas plausible à court ni même à moyen ou long terme.

Mais d'autre part, dans un monde où les déplacements des individus sont en progression croissante et qui se "globalise" de façon inéluctable, il est à prévoir que les successions comportant des éléments d'extranéité deviennent de plus en plus courantes. Comment accroître alors la prévisibilité et la sécurité juridique en matière successorale? Une voie plausible serait la quête d'uniformisation en matière de règles de conflits de lois.


Alfredo Dall'Ara



Las diapositivas de la presentación pueden consultarse o descargarse en el siguiente enlace:



En la segunda parte,

Véronique Moissinac-Massénat
Avocat à la Cour (Paris)
Docteur en Droit International Privé
12 rue Saint Fiacre 75002 Paris


disertó sobre

"Derniers développements en matière de successions internationales"

En su exposición, Véronique Moissinac-Massénat evocó el estado de la cuestión en el Derecho Internacional Privado francés y europeo vigente, presentando ejemplos de jurisprudencia en la materia. Se refirió  asimismo al proyecto de reglamento de la Comisión Europea sobre la competencia, la ley aplicable y la armonización de otros aspectos del Derecho Internacional Privado en materia de sucesiones en Europa donde, entre otras novedades, se propone la creación de un certificado sucesorio europeo.


El encuentro concluyó con la presentación de


Victoria Alvarez-Le Mentec
Avocat au Barreau de Paris et de Buenos Aires
(Light House, LHLF 4, rue Saint-Florentin 75001 Paris
Tel : 01 76 70 46 15
Victoria.alvarez@lh-lf.com)

quien disertó sobre

Successions Internationales - Le cas franco-argentin

Victoria Alvarez-Le Mentec expuso sobre los aspectos fiscales de las sucesiones internacionales considerando el regimen francés en la materia como así también la reciente legislación adoptada en este ámbito por la provincia de Buenos Aires, Argentina:


"Tôt ou tard, nous serons tous confrontés à la fiscalité des successions. Mais la mort n'est pas un fait générateur pour toutes les juridictions. Les successions internationales sont celles qui incluent un élément étranger: soit le lieu du décès, soit la résidence des bénéficiaires, soit la situation des biens. Ainsi, les successions internationales génèrent des nombreuses questions dont les réponses peuvent se trouver dans le droit interne à chacun des Etats concernés ou dans une convention internationale. Ma présentation cherche à dresser un état des lieux des principales questions qui peuvent se poser en matière de fiscalité des successions franco-argentines."



Las diapositivas de la presentación pueden consultarse o descargarse en el siguiente enlace:



 

Reunión del 26-10-2011 - Argentina en el actual contexto internacional


El  miércoles 26 de octubre de 2011  tuvo lugar la reunión mensual del Forum en los locales de la Embajada Argentina en París.

En esta reunión,

el Señor Embajador de la República Argentina en Francia
Su excelencia el Dr. ALDO FERRER

(entre otros títulos, Doctor en Ciencias Económicas (UBA-1953), Profesor Emérito (Universidad Nacional de Buenos Aires) y Profesor Titular Regular de Política Económica de la Facultad de Ciencias Económicas de la Universidad de Buenos Aires)

disertó sobre

“Argentina en el actual contexto internacional”

En esta charla, el Embajador nos presentó su visión de la situación económica mundial y argentina.  Destacó asimismo los puntos positivos de esta última y los desafíos que enfrenta actualmente el país. Asimismo, se ofreció a continuar esta charla en otra oportunidad, eventualmente en el curso del año 2012.

   



Contribución- 04-10-11 - Principado de Mónaco: novedades legislativas


Elisa TRINCHIN, integrante de este fórum y subdirectora de COFIMO SAM (Miembro de AMPA), con sede en el Principado de Mónaco nos hace llegar la presente contribución  informando recientes modificaciones legislativas que introducen nuevas obligaciones para estructuras establecidas en dicho Principado. Esta reforma es de interés para aquellas personas que posean bienes raíces en el Principado por intermedio de sociedades.

Renforcement des obligations pour les structures étrangères et monégasques opaques

En vertu de la loi n° 1381 en date du 29 Juin 2011 et de l’Arrêté Ministériel n° 444 en date du 4 août 2011, la Principauté de Monaco a introduit de nouvelles obligations pour les entités étrangères et monégasques non transparentes qui détiennent des biens immobiliers en Principauté, ainsi que de nouvelles dispositions relatives aux droits d’enregistrement en cas de transfert d’un de ces biens.

Principaux changements

Déclaration annuelle obligatoire, pour les entités étrangères et sociétés monégasques opaques
détentrices de biens immobiliers à Monaco, à effectuer par l’intermédiaire d’un mandataire agréé.

En cas d’acquisition d’un bien ou droit immobilier, les sociétés monégasques transparentes et les personnes physiques bénéficient d’une réduction d’imposition de 40%. Taxation : 6% de la valeur vénale du bien immobilier (frais d’enregistrement plus frais de notaire).

La loi introduit de nouvelles obligations, à savoir,

Le mandataire agréé : professionnel dûment autorisé par le Gouvernement monégasque à représenter les propriétaires de biens immobiliers situés à Monaco. Le mandataire est responsable du dépôt de la déclaration annuelle et est tenu d’informer l’Administration Fiscale monégasque des éventuels changements de bénéficiaire économique dans les structures non résidentes ou monégasques opaques citées. En cas de fausse déclaration, des sanctions pénales et administratives sont prévues.

Le dépôt, à effectuer entre le 1er Juillet et le 30 Septembre, d’une déclaration annuelle relative à la période du 1er Juillet de l’année précédente au 30 Juin de l’année en cours. La loi prévoit des pénalités en cas de : défaut de déclaration (4,5% par an), fausse déclaration notamment prix du marché inexact (7,5% sur l’excédent), déclaration d’absence de changement de bénéficiaire économique effectif (ci-après dénommé BEE) alors qu’un changement a été effectivement opéré (7,5%), absence de nomination d’un mandataire agréé (1,5%) ou déclaration tardive (montants fixes en fonction du retard plus 0,8% par mois).

Contenu de la déclaration annuelle :

- Données sociétaires, siège social ou adresse du représentant légal, identité du mandataire agréé désigné.

- Tout changement de BEE : toute personne qui, en dernier lieu, possède, contrôle ou perçoit des bénéfices (sans établir un minimum) d’une entité juridique ou par l’intermédiaire d’une autre entité juridique. En cas de cession d’actions ou de participations, le mandataire agréé n’est pas tenu de renseigner le nom du cédant et du cessionnaire.

- La valeur vénale des biens immobiliers.

Le paiement d’un droit de 4,5% est dû en cas de changement de BEE, à moins qu’il ne s’agisse d’une libéralité ou dévolution successorale en faveur du conjoint, des ascendants/descendants en ligne directe.

En l’absence de changement de BEE, un droit fixe de 10 € doit être acquitté concomitamment au dépôt de la déclaration.

Mesure transitoire pour la période jusqu’au 30 Juin 2012.

Afin d’encourager la transparence, les droits d’enregistrement sont réduits en cas de transfert d’une société opaque au profit du BEE, que ce soit directement ou par l’intermédiaire d’une structure transparente. Les droits d’enregistrement sont de 1% plus 0,75% de frais de notaire.
                                             
Les administrateurs de COFIMO SAM sont légalement autorisés à agir en tant que mandataire agréé à Monaco. N’hésitez pas à nous contacter pour toute information complémentaire.


COFIMO SAM
Les Boulingrins 5 bis, avenue Princesse Alice, MC 98000 Monaco
Tel.: + 377.97.97.81.00
Email: cofimosam@cofimo.mc

Reunión del 27-09-11 - Indemnities, Warranties and Guarantees

El MARTES 27 de septiembre de 2011 tuvo lugar la reunión mensual del Forum en los locales de la Embajada Argentina en París.


En esta reunión,

Rodolfo Arrate

(abogado matriculado en el Colegio de Abogados de Inglaterra y en el Ilustre Colegio de Abogados de Madrid; jurista francés, abogado interno de la empresa Verizon Business en París y Londres).

Disertó en francés sobre

« Indemnities, Warranties y Guarantees en Common Law: Mitos y Leyendas”

Las diapositivas de la presentación pueden ser consultadas o descargadas en este enlace: Rodolfo Arrate: Disertación del 24-09-11

Reunión 30-05-2011 - Derecho Europeo de la Competencia


El lunes 30 de mayo de 2011 a partir de las 19.30 hs tuvo lugar la reunión mensual del Forum en el estudio Hughes Hubbard & Reed LLP. En la misma,

Ramiro P. Tavella

(abogado diplomado de la Universidad del Litoral, LL.M. de Droit Français et de Droit Européen de l’Ecole de Droit de la Sorbonne (Université Paris I), DSU de Droit International Privé à l’Université Paris II, Panthéon Assas)

disertó sobre

“Derecho de la competencia europeo: convergencia de los programas de clemencia en la Unión Europea”


A continuación presentamos la síntesis de la exposición elaborado por el disertante:

Luego de la publicación del informe de evaluación sobre el estado de la convergencia de los programas de clemencia en Europa podemos hacer una primera evaluación.


La clemencia consiste en el otorgamiento de la inmunidad total o de una reducción de multa a una empresa que participó en un cartel horizontal, siempre y cuando brinde las pruebas necesarias para que la Autoridad de la Competencia pueda demostrar su existencia.

Los programas de clemencia se iniciaron en los Estados Unidos en 1978 y están presentes en la legislación comunitaria desde 1996. A nivel de los Estados miembros de la Unión Europea se han implementado a partir del año 2000.

El Reglamento 1/2003 de la Unión Europea introdujo nuevas normas para la aplicación de los artículos 101 (acuerdos) y 102 (abuso de posición dominante) del Tratado de Funcionamiento de la Unión Europea (en adelante "TFUE") y condujo a la creación de la Red Europea de Competencia (en adelante "REC"). Sin embargo, algunas áreas están exentas de la aplicación del Reglamento en virtud del principio de autonomía institucional y procedimental de los Estados miembros.

El reglamento mencionado se basa en un sistema de competencias concurrentes entre la Comisión y los Estados miembros, lo que implica que todas las autoridades están facultadas para intervenir en base a los artículos 101 y 102 del TFUE. Además, cabe señalar que la ausencia de un mecanismo de reconocimiento mutuo de decisiones, causó en la práctica el problema que la empresa que busca la máxima protección al requerir el beneficio de la clemencia debía presentarse ante todas las autoridades susceptibles de intervenir.

También podía darse el caso de resoluciones contradictorias (por ejemplo, mantenimiento o no de la participación en el cartel), lo que podría llevar a las empresas a desistir completamente de presentar una solicitud de clemencia.

Finalmente, las autoridades de competencia se reunieron en el REC para encontrar una solución. La respuesta fue la redacción de un Programa Modelo de Clemencia adoptado el 26 septiembre de 2006.

Como un programa uniforme era difícil de obtener, se optó por una armonización « light » basada en el respeto de determinadas normas comunes.

Aunque el Programa Modelo no establece un lapso para armonizar los programas, se estipuló que el estado de la convergencia de los programas de clemencia de los miembros de la REC se evaluaría a más tardar el segundo año después de la publicación del Programa Modelo. El informe fue publicado el 1° de octubre de 2009.

El Programa Modelo tenía dos objetivos, uno era que todos los Estados adopten un programa de clemencia y el otro era la armonización de dichos programas. En la actualidad sólo dos países (Malta y Eslovenia) no tienen ningún programa de clemencia. La mayoría de los países han revisado sus programas para alinearlos, incluida la Comisión que ha adaptado al Programa Modelo; pero aun subsisten algunas diferencias.

Esta presentación tiene por objetivo un análisis exhaustivo del Programa Modelo y del Informe del ano 2009.

Para aquellos que deseen profundizar la cuestión, el disertante puso a disposición los siguientes documentos, que pueden  descargarse (download) en formato pdf.